On attend toujours la pluie, cela fait 3 ans maintenant qu'elle se fait rare...
Julien sème les engrais verts avec notre nouvelle semeuse mais ils ne poussent guère.
En janvier, toute l'équipe ainsi que celle de Tempier font une formation taille douce.
Durant l'hiver, beaucoup de gelées matinales, ce qui fait travailler le sol.
Pluie : de sept 22 à mai 23 : 300 mm. Le niveau des nappes phréatiques est préoccupant. Le 13/5 : un gros orage de grêle (Saint de glace) traverse l'Appellation, de Ste Anne du Castellet à la Cadière. Peu de dommage sur le Domaine. S'en suivent 3 semaines de pluie régulière issus d'orages de terre. Ces 120 mm d'eau sauveront le Millésime. Grosses sorties de grappes sur tous les cépages, les grenaches ne coulent pas. Mi juin, le climat se remet au sec.
Gros travail sur les 800 remplaçants greffés et 1/2 ha planté en sauvage. Bonne pioche : Pablo, jeune mayennais, passionné de vin, arrive en intérim pour nous aider. La pioche, le planté de piquet, les sagattes, les mises : rien ne l'effraie. A partir des vendanges, on embauchera en CDI Pablo.
Les années 2021 et 2022 bonnes en termes commerciales, nous donnent des ailes pour la réfection du sol de la cave et le changement d'organisation des vendanges. On passe aux caisses de 300 kg, changement de remorques et basculeur.
Refonte du site internet !
Mariage de Noémie et JB au Domaine, grande première.
Le festival "Le Retour du Bon" de Thomas bat son plein en Août.
L'été est chaud et venteux, quelques vignes décrochent. Une pluie le 27/7 de 6 mm rafraîchit l'atmosphère. Le 14/8 semaine caniculaire. Puis une pluie de 20 mm salvatrice juste avant le lancement de la récolte.
On commence rapidement les blancs pour tester aussi la nouvelle organisation. Extra ! Pablo au chariot élévateur. Marguerite et Margaux se mettent à la réception. Les caisses sont mises facilement dans le camion frigo, si nécessaire.
L'équipe se forme petit à petit, beaucoup de membres de la famille, curieux de découvrir les vendanges. Maël de la Réunion et les fidèles reviennent.
La bascule nous joue des tours, c'est elle qui rythme l'arrivée des raisins. On dirait un grand flipper. Cette année, il y a beaucoup d'escargots à retirer qui font un bruit si particulier sur l'inox.
La quantité de raisins est au rendez vous. Ce qui est une belle surprise. Il ne faut pas trop se précipiter car les degrés ne progressent pas vite (la charge). Blanc et rosé à 12,5° et les Rouge 13,5°. On fait un nouveau rouge en cuve inoxydable à température plus basse, ayant suffisamment de rosé. Les 8 jarres peuvent accueillir l'En Sol puisque les trois parcelles SF, Enso et Rémoise donnent suffisamment.
Les vinifications se font sans problèmes et même plutôt rapidement. Très joli fruit et aromatique !
Margaux part pour le Val de Loire après les derniers décuvages.
Rebelote encore une année sèche et chaude. Le thermomètre reste souvent bloqué à 33°C en juin, juillet, août... A part une pluie le 15 février de 25 mm, rien jusqu'en mai. Pluviométrie total d'une vendange à l'autre : 400 mm. Les vignes tiennent bon car faible sortie de grappes. Toutes les vignes en bordure près des grands arbres subissent la concurrence.
Tahar est parti à la retraite. Plus compliqué de trouver du personnel. On fait appel pour la première fois à des sociétés d'intérim. Olympe a son BTS, Margaux vient en renfort pendant un an à partir des vendanges.
Les petites vignes greffées sur place à Saint Ferréol en 2021 sont toutes belles malgré ce climat extrême. Quatre jours avant les vendanges : 60mm d'eau bénite...
Les vendanges s'engagent le 24/8 avec Patrice et on enchaînera tout jusqu'au 2/9. Tout le monde veut faire les vendanges ! Les fidèles Claude, Isa, Monique, Christophe, Vic, Célia, Jean Val, Sonia, Pedro et des nouveaux bien sympathiques. Ils seront donc nombreux, plein d'énergie, athlétiques dont 2 Roméo. La majorité dort sur place. Une jeune kinésithérapeute participe et mène les étirements d'après vendanges, ce qui fait du bien. La main bijoutière d'un des Roméo confectionnera, pour chaque vendangeur, un bracelet "chemin de vie" en pierre semi précieuses, ce qui nous liera encore davantage.
Marguerite est de partout en cave, aux pâtisseries, dans les vignes et au bureau. Le duo Margaux-Olympe fonctionne bien. Julien maîtrise sa 16ème vendange.
On sent que c'est la dernière année avec les petites caisses. Le besoin de froid et la réactivité sont de mises. Les grosses caisses de 300 kg nous permettront de manipuler plus vite, sans fatigue physique et une économie d'eau pour les laver.
La récolte avec très peu de grenache sera une des plus petites que l'on ait faite. Le Rosé sera très clair. Degrés maîtrisés.
La précocité de cette vendange permet aux vignes malgré le peu d'eau tombé de bien mettre en réserve. Le vignoble reste vert longtemps.
Encore sous le joug du variant delta.
L'année fut sèche, seulement 550 mm d'eau de vendanges à vendanges. Mais les vignes profitent de l'année précédente bien arrosée. On a trouvé la solution pour notre cuve de Rosé 2019 en attente, assemblée avec du 2020, le 19/20 est né ! Vivent les années folles. Les restaurants ré-ouvrent le 19 mai.
Du fait, d'un mois de mai plutôt frais (fortes gelées dans le Nord de la France), le Millésime ne s'annonce pas précoce. On ne commencera la récolte que le 1er septembre pour finir le 24. La famille espagnole ne fera qu'une courte apparition puisque Pedro s'est cassé le pied. Les potentiels alcooliques des vins sont faibles. Les Rouges atteignent les 13,5°; on n'avait pas connu cela depuis les années 90.
Les travaux de rénovation de la grande maison démarrent.
Millésime 2020 : confinement, métamorphose ou le virus qui venait de Chine.
Belle mise en réserve des vignes après un automne, un hiver et un printemps arrosés. Pluviométrie abondante: 1200 mm jusqu’aux vendanges. Essais d’engrais verts (seigle forestier, vesce commune, pois fourrager, avoine rude) à la Rémoise et à Dalmas.
La nature est calme et le printemps doux en ce début d’année… On décuve les jarres (2019) plus précocement comme si on se doutait de quelque chose.
Marguerite et sa famille emménage dans leur maison de l’autre côté de la Colline.
Et puis, grande première les humains seront confinés à partir de mi-Mars pendant 2 mois par crainte du virus. Phénomène mondial insolite. Les avions ne volent plus, les frontières se ferment, plus de voitures, autorisations de déplacement, gants, masques, gel hydro-alcoolique, savon de Marseille, distanciation physique. On verra dans le ciel, un soir de retrouvaille, pour la première fois … le défilé des star-link, je les avais pris pour un vol d’oie sauvage avec lampes frontales et d’autres pour des extra-terrestres… Cette période sera le révélateur de tant de choses, du superflu, de notre hyper connexion, de la séparation avec la nature pour les citadins. Les gens seront interdits de parc, de forêt, de plage, de montagne, de sport, de cinéma, de théâtre, de restaurants. Seuls les cavistes restent ouverts et quelques restaurants innovent dans le « pick and go ». Tout le monde se lance en cuisine, à faire du pain, des apéro-zoom et à regarder des séries.
L’activité marche au ralenti, notre caveau de dégustation est fermé. Nous assurons chacun à distance l’essentiel des taches, en cave, au bureau et dans les vignes. On mettra prudemment qu’une partie du rosé en bouteille. Marguerite fait l’institutrice à mi-temps.
Cette période si spéciale nous a donné l’occasion de passer du temps dans le potager. Semis, rempotage, plantation etc. Julien du potager pratique la permaculture depuis un an, rotation des zones A B C D.
Retour des touristes en mai après le déconfinement. L’été arrive le 20/6 tout comme les cigales puis le chaud et sec s’installent. Mise en bouteille des Rouge 2018 très flatteurs et le retour de SF 2018 après 5 ans de pause.
Mathieu apprenti de courte durée cède sa place à Olympe, jeune fille motivée, pour un BTS en alternance.
A l’approche des vendanges, nous constatons qu’un tiers de notre Rosé 2019 ne trouve pas preneur, plutôt que de le brader nous le gardons en cuve. Wait and see. Les vignes sont en pleine forme, la récolte s’annonce précoce. Début 26/8, toute l’équipe est dans les starting blocks. La décision est prise, on fera moins de Rosé compte tenu du stock. Plus de rouge dont un sans élevage bois (Bon pour un Tour). On fera de l’Epic & Poc (époque épique..) version moitié carignan/moitié mourvèdre 20 ans d’âge. Saint Ferréol et En-Sol 2020 au rendez vous.
Les degrés sont difficiles à appréhender, comme en 2018. La maturité avance masquée surtout pour les cinsaults qui sont chargés. Les grenaches ont beaucoup coulés. Les Mourvèdres ne trainent pas. Les blancs (Ugni, Clairette et Rolle) mûrissent sans difficulté en même temps. Gymkhana dans la cave avec Julien, Marguerite, Olympe, pour accueillir tous ces raisins dans un ordre bouleversé. Le groupe de vendangeurs accompagné de musique est magnifique d’énergie et d’enthousiasme. Touche finale le 7/9 avec 370 hl. Les vins s'expriment bien malgré le contexte particulier.
Millésime 2019 : Corsé
Après 2018 pluvieux, 2019 est sec :150 mm de pluie jusqu’aux vendanges. L’état sanitaire impeccable, juste à nouveau des vignes qui marquent et qui annoncent de petits rendements.
Alexandre prête main forte pour la 3ème fois à Julien, équipe de choc. La girafe, la locomotive et la tortue (matériel de réception) n’ont plus de secrets pour Marguerite. Notre Monique nous prépare avec panache nos repas *** et puis Christophe prend la suite.
Vendanges en 2 temps avec une équipe d’humeur changeante. Le Mourvèdre lui aussi, demande un peu plus de temps pour arriver à maturité donc une partie de l’équipe est renouvelée. Onno apporte la touche belge avec ses bières. Le soir, les jeux de dés rabibochent tout le monde, eeehop ! Une belle pluie salutaire, le 10/9 permet de débloquer les raisins retardataires. Petits rendements confirmés, les vignes en fermage menées par Patrice viendront relevées le niveau en terme de quantité. Les vins auront tous de belles matières et des saveurs engagés.
Des essais divers dans les jarres avec de nouveaux cépages: cinsault, carignan, clairette etc. Le premier essai du WAW (mini jarre d’Orosko 78% raisin blanc et 22% rouge) avec Keiko et MaÏka qui viennent nous apporter des sushis maison. Une jarre pour Robert Gago : la tortue - Mourvèdre. Et une cuvée perso en jarre d’assemblage : l’Epic & poc avec du Bobal offert par Pedro et Sonia. 30 ème vendange pour Agnès et Marguerite concocte une surprise avec tous les 30 millésimes devant les yeux. Tout ce temps en bouteille !!!
Trump fait des siennes : fin de l’année délicate avec la hausse des taxes de 25% sur le marché américain sur les vins en dessous de 13% d’alcool, assez arbitraire. Agnès part en Chine en Décembre 2019, au pays où la cuisine est reine …
Le pompon ! : La brouille avec la ville de Bandol au sujet de notre maison des vins de Bandol, nous vaut l’annulation de la fête du Millésime. Du cloche merle.
50 ans d’acquisition du Domaine : 1968 - 2018
Marqué par de nombreuses pluies dans le Sud et des épisodes de sécheresse dans le Nord de la France, le climat est tout chamboulé. Julien appliqué et consciencieux a pris soin des vignes en domptant avec célérité la pression du Mildiou. Les vignes ont repris en vigueur, la récolte s’annonce plus abondante.
Le mouvement des gilets jaunes apparait sur les péages, aux rond-points en contestation de l’augmentation de l’essence et des taxes en général. Des données accablantes sur l’état de notre planète ne cessent d’être publiées.
Ces vendanges furent longues, étalées sur 3 semaines. Alexandre notre alternant arrive, une pêche d’enfer. Marguerite enfilera sa tenue de pluie souvent pour les cuves et le pressoir. Les maturités étaient difficiles à appréhender, mais au final une vendange très saine avec une légèreté due à ces pluies continues tout au long de l’année. Blanc et Rosé lumineux, printaniers et rafraîchissants. Rouge Bandol à venir pulpeux, fruités et digestes. L’En-Sol coule telle une rivière de montagne chargée de fruits et de fleurs des bois. Et retour du Saint Ferréol avec une élégance, sombre et vertueuse. Fête du Millésime olé, olé ! Thème : l’Espagne. On choisira Miro car c’est coloré et abstrait.
Marguerite (la nièce d’Agnès), maman de 3 jolies petites filles, rejoint l’équipe. Après un hiver peu arrosé, un printemps pluvieux atténue la sécheresse présente depuis juin 2015. Cette année sera marquée par des phénomènes climatiques sévères sur beaucoup de régions de France entre le gel, la grêle et de fortes chaleurs.
Nous mettons en application le stage de François Dal, avec la taille Pousard pour essayer de faciliter le flux de sève dans la plante… on réalise au combien des erreurs ont pu être faites. Mieux vaut tard que jamais.
Fin mars, séjour de nos brebis préférées pour manger nos herbes folles, pendant que l’on décuve joyeusement avec Renan, Vartan et Julien, l’En-Sol 2016. Pressurage à l’ancienne. Une vocation va naître, Vartan deviendra berger l’année prochaine …
Moon le chat et Nougat la chienne, seront des nôtres à partir de Mai.
Les vignes sont plus fringantes cette année, les mourvèdres nécessiteront 2 à 3 écimages (à la main bien sûr). Moins de traitements car pression minimum. Recherche d’un travail du sol, le plus discret possible.
Sortie de grappes normales exception faite des rolles. Les grenaches coulent à nouveau et la taille des grappes de Mourvèdre sera de moitié.
Pas d’orage du 15 août. Vendanges très précoces (22 août) et tous les cépages sont mûrs en même temps. Pas de halte pour l’équipe sympathique et motivée de vendangeurs : fin des vendanges le 30 août. Vinifications, mise au propre et relogement en bois terminées le 26 septembre !!! Temps record.
Pas de très grosses structures dans les rouges, ni de couleurs imposantes, Ph de l’ordre de 3,6 avec de belles acidités et des fruits éclatants. Rosé très séducteur avec un goût de pêche (Pêche à la Vigne, merci Patrice !) très caractéristique du cinsault qui a la part belle dans ce Millésime. Récolte équivalente à celle de 2016 soit 320 hl.
Rupture de Rosé 2016 fin d’été … 5ème voyage dans 7 amphores, Thalie restera vide, faute d’assez de raisins.
Deux petits êtres voient le jour en cette année : Olivia (fille de Julien & Jess) et Fleur (fille de Marguerite & Nicolas).
Alain et son équipe après avoir posé le toît de notre hangar, se lancent dans le parement en pierres. La face sud a un petit air d’un tableau de Van Gogh.
Le 1er février : 22° C, du jamais vu. Taille terminée assez tôt en période lune descendante.
Printemps sans pluie, avec une période fraiche avant les Saints de glace. On sent déjà au moment de la sortie des feuilles, deux types de vignes. Celles qui sont proches des pins ou chênes (en concurrence) qui pousseront modestement sans sortie de raisins et les autres plus gaillardes qui pousseront lentement ne nécessitant juste un rognage. Les bois se durcissent, il n’y aura pas de casses lors des coups de mistral.
Les vignes s’équilibrent mais portent peu de grappes, de taille réduite avec de petits grains. La récolte qui se profile, sera modeste. Pluie de 20 mm le 20 juillet.
Grande précocité des vendanges avec une équipe du tonnerre qui logera en petite communauté aux clapiers récemment rénovés, style sixties. Fin le 9 Septembre.
Deux nouvelles amphores Euterpe et Calliope qui complète le vaisseau en 8 pour le 4ème voyage en amphore. Une petite amphore casse lors du voyage de la Toscane vers la Tour du Bon, le potager sera sa destination.
Vendanges modestes en quantité (150 hl de Rosé au lieu de 320 hl en 2015). Maîtrise des degrés dans les Blanc et Rosé, belle acidité et aromatique.
Toutes les vinifications se sont déroulées sans problème, les températures extérieures étant clémentes.
Deux belles pluies en Septembre et Octobre, favorisant la poussée de l’herbe dans les vignes. Belle arrière saison. Les feuilles de grenache tardent à tomber.
Un hiver pluvieux et froid. Un printemps chaud et humide nous permet de créer notre potager juste à l’entrée du Domaine. Les semis en place sous la véranda, petit à petit nous pourrons observer le développement de toutes ces petites plantules qui deviendront, tomates, courgettes, phacélie, poire de terre, poivrons, tournesol … Comprendre le sol, les influences de la lune, mettre en pratique à petite échelle sur des cycles de plantes pérennes, les quelques principes de la biodynamie. Se promener au milieu de plantes diverses autres que la vigne. Voilà tous les bienfaits de ce nouveau lieu. Une tonnelle conçue par Timothée nous permettra de déguster les vins en toute quiétude.
En Sol 2014 floral, très cristallin. Euphrosyne en magnum.
Quelques conseils de Jacques Mell pour la biodynamie, pas de problèmes avec les traitements. Questionnement sur le travail du sol car la forte vigueur des vignes dans les sols détrempés inciterait à laisser pousser l’herbe… Vignes fortement feuillues mais la charge de raisin était difficile à apprécier jusqu’à la pluie de 100 mm en Juin qui nous a révélé celle-ci comme étant conséquente. Tout le vignoble était plantureux avec des pampres costauds. Fin juin jusqu’à mi-septembre, une chaleur soutenue s’est installée, les secteurs avec les vignes les plus jeunes ont soufferts, certaines vignes étaient très épuisées au moment des vendanges ce qui nous a contraint à les vendanger à part. Vendanges précoces afin de maitriser les degrés, abondantes (520 hl, un record), les grenaches sont encore au rendez vous ! Au final,7 cuves de rosé très différentes avec tous les écarts de maturité et d’expression qui assemblées en totalité donneront un rosé tout en nuances. Blanc avec une belle complexité.
Nous voilà à 6 amphores (Demeter et Calypso). Belle équipe de vendangeurs 18 personnes et belles vinifications. Compost dynamisé dans les vignes pour l’automne, repos du sol jusqu’au printemps : belle biodiversité sur le sol !
Début de la construction d’un nouveau hangar réalisé par Alain Minati. Nicolas Garodel nous quitte pour se consacrer aux jardins et potager, Vartan prend la suite.
L’hiver sera doux et sec.
Conditions climatiques plutôt bonnes marquées par une grosse pluie avec grêle en Juin (140 mm), les carrignans de Farembert (extérieur au Domaine) sont un peu touchés. Cet épisode, s’ajoute à une pluie de 40 mm en Août, ce qui nous avantage en cumul par rapport au reste de l’Appellation.
Les raisins gonflent bien et les Grenaches ne coulent pas, les grappes sont énormes. Nous sommes prêts fin Août pour les vendanges, qui commenceront le 2 septembre avec les Blancs à point. Tout s’enchaine facilement jusqu’au 27 septembre mais la plupart des vendanges se feront avant le 17. Deux amphores en plus Aglaé et Thalie. L’En-Sol s’avérera très pur et avec une expression végétal de A à Z, de la fleur, au fruit, à la tige jusqu’aux épices douces. Millésime considéré comme difficile compte tenue de la pluie et la grêle. Structure pas démonstrative pour les rouges.
La pluie n’a cessé de tomber jusqu’à la fête du Millésime où le soleil est réapparu par miracle !
Millésime dans la lignée des précédents avec de belles sorties de grappes. Le Millésime est sain, il prend son temps. De beaux équilibres classiques. Equipe de vendangeurs plus internationale avec Sonia venant du berceau du Mourvèdre : Valencia et Angelo du Trentino !
Petite révolution avec l’arrivée de 2 amphores grâce à Elisabetta Foradori - Un voyage en perspective, en résonnance, de nouvelles sensations de vinification faites de doute, de patience et de mystère : 6 mois de cuvaison de Mourvèdre (Ensoleillade et Saint Férréol) et décuvage en Mars comme dans l’hémisphère sud. Les amphores inspirées, aux formes féminines porteront des noms de muses (Auxo, Euphrosyne), de déesses grecques en opposition aux foudres-poètes, gardiens des Bandol. Ce vin nous questionne sur les contenants (matière, forme, taille), le terroir, le Mourvèdre, le SO2. Petite pause pour la cuvée Saint Ferréol et création de l’ En-Sol en IGP Méditerranée.
Millésime plus tardif. Temps assez mitigé au début.
Belles vendanges du fait d’une bonne pluviométrie durant l’automne et l’hiver 2011 puis le printemps 2012. Exceptés quelques Mourvèdres sur le plateau qui ont subi un coup de chaud durant l’été, la récolte est très qualitative et quantitative.
Bonne maîtrise des degrés sur les blancs et les rosés. Coupure le 6 septembre pour attendre que les Mourvèdres mûrissent. Belles acidités dans les rouges.
L’épisode de grêle chez un confrère début juillet à Roquefort la Bédoule nous a conduit à donner 10 hl de moût de Rosé en Mourvèdre. Création du groupe Rouge Provence : 35 vignerons provençaux solidaires.
Depuis 2 ans, la pluviométrie est revenue à la normale. La pousse des vignes s’est mieux régulée cette année. De trop belles sorties de raisin (2 grappes par pampre) nous ont obligés à un éfruitage systématique sur tout le vignoble. Compte tenu de la forte pression mildiou de 2010, nous avons été très vigilants sur les traitements.
Le printemps fût chaud mais pas tant que dans d’autres régions de France, en état de sécheresse. On a pu constater une avance végétative. L’été, généreusement ensoleillé, fût tout de même marqué par quelques pluies.
Dès le 18 août, nous avons lancé les premiers prélèvements pour le contrôle de maturité et les vendanges ont débuté le 24 qui a suivi. Le goût des raisins était remarquablement fruité. A noter aussi, des mourvèdres très craquants en bouche.
Tous les cépages (grenache, mourvèdre, clairette, rolle, ugni blanc) pour les blancs et rosés ont rapidement été cueillis, exception faite des cinsaults avec un léger retard. Pour obtenir un degré moyen de 12,7° en blanc et rosé, la vigilance est de mise depuis quelques années sur le taux d’alcool potentiel des grenaches qui ont toujours tendance à s’emballer.
Pour les Rouges, nous avons attendu que la maturité des mourvèdres soit à l’optimum. Une petite pause a donc été nécessaire, reprise et fin des vendanges le 15 septembre. Les temps de cuvaison ont avoisiné le mois avec des fermentations lentes.
Tous les curseurs semblent être en haut pour ce Millésime: minéralité, fruité, fraicheur, longueur en bouche pour les blancs et Rosés qui n’ont pas connu de phase de retrait aromatique pendant l’hiver. Et des rouges d’architecture gothique, élancés, puissants, lumineux…Digne de Venise, thème de la fête du Millésime.
L’année 2011 fût marquée par le départ de maman et du palmier Phoenix, Papa partira un an jour pour jour après Maman. Le palmier leurs rend dignement hommage. Récolte à forte personnalité et généreuse.
Le plus : Le 13 octobre, nous avons ramassé en petit comité le grenache du Clos des Aïeux pour tenter de refaire du D’ici (le dernier en 2001), vin naturellement doux. Il pétouille toujours en février…
700 mm de pluie depuis le début de l’année…après une quinzaine d’année de sécheresse. La nature a repris des forces, des couleurs, les vignes n’ont cessé de pousser avec vigueur. Une forte pluie mi-juin a installé un climat favorable au développement du mildiou. Du jamais vu. Il a fallu resserrer les cadences de traitements à la bouillie bordelaise, écimer régulièrement ce jusqu’à fin juillet. Le cumul des températures s’est avéré plutôt en dessous de la normale. Juste une pointe de chaleur fin juillet accompagnée d’un fort mistral. Le mildiou a fait quelques dégâts sur grappes dans les blancs, pour les mourvèdres principalement sur feuilles. Mais à la veille des vendanges, le vignoble se présente plutôt de belle manière avec une charge avantageuse sauf sur les grenaches qui ont coulé.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Terminées le 11 septembre et effectuées très rapidement en 2009, les vendanges 2010 n’ont commencé que le 13 septembre et se sont finies le 4 octobre. Alternance de pluie et de période ensoleillée durant tout le mois de Septembre. La maturité des raisins s’est faite plus lentement surtout pour les Mourvèdres et les Cinsaults. Une grosse pluie de 80 mm vers le 20 septembre a marqué ce millésime, heureusement celle-ci fût suivie de quelques jours de soleil, chaleur et mistral.
Les vinifications se sont faites sans difficultés et rapidement.
Les Blancs et Rosés sont fruités avec de belles notes acidulées, ils seront des vins francs et équilibrés.
Les cuves de rouge ont pu être réalisées avec des fruits mûrs récoltés fin septembre. Après de longues cuvaisons pour obtenir une bonne extraction, les vins Rouges présentent un grain avec une rare fraîcheur et une ligne de fruits et d’épices que nous n’avions plus depuis 10 ans, sans excès d’alcool 13,7. On retrouve une trame élégante, digeste avec de belles couleurs et avec des tannins non démonstratifs. Nous avons eu une volonté délibérée de ne pas saigner nos cuves afin que le Millésime puisse s’exprimer sans correction, simplement par le choix le plus approprié de la date de vendange. Ce sont dans l’ensemble des vins qui respirent le bien être de la plante.
Merci à toute la joyeuse équipe de vendangeurs.
Les vignes ont commencé leur cycle végétatif dans de bonnes conditions. Effectivement, il a plu régulièrement et copieusement de la fin des vendanges 2008 jusqu’au début du printemps 2009. Pas de problèmes d’état sanitaire. Coulure sur le grenache et faible sortie sur les mourvèdres. L’été fût chaud et sec avec des nuits agréables. Juste une pointe de chaleur fin juillet début août qui a eu pour effet d’accélérer la maturation des raisins. Les vignes ont eu à peine des signes de stress hydrique.
Depuis quelques années, nous faisons bien attention à la montée rapide des concentrations en sucre des baies à la fin de l’été. Dès le 26 août, nous avons vendangé quasiment en continu. Course contre la montre car même les mourvèdres étaient mûrs (pas de décalage comme à l’accoutumé avec les autres cépages). Tout était ramassé le 11 septembre !
Nous pouvons constater pour les Rouges, des équilibres différents par rapport à la dernière décennie : plus de fraîcheur de fruits, de belles acidités, des couleurs brillantes et des tannins raffinés-sérrés.
Les Blanc et Rosé sont fidèles à notre attente: charme et caractère.
L’hiver 2007 fût sec et peu rigoureux. A l’approche du Printemps, un déficit hydrique d’un an et demi était à déplorer et nous faisant craindre le pire pour la saison estivale.
La nature faisant bien les choses : un épisode très pluvieux en Mai est survenu. Le manque d’eau a été partiellement comblé, en revanche une forte pression de maladie (Mildiou et oÏdium) s’est rapidement installée. Une vigilance accrue et des traitements rapprochés (merci Patrice) en Souffre poudre nous ont permis de sortir de la période végétative jusqu’à la véraison sans trop conséquence. Seules les Clairettes ont été atteintes par des dessèchements du bas des grappes. Leurs rendements ont été moindres. Des modifications dans la cave (Noël avant l’heure) : cuves en hauteur, 2 foudres neufs, une nouvelle organisation du circuit matière, réception de vendange changée (meilleur érafflage).
Pendant les vendanges dès le début Septembre, le temps était capricieux : Jeu de cache-cache avec les nuages, pluies soudaines, chaud au début et froid à la fin Septembre, vent pas vent, mûr pas mûr... Les vendanges se sont étalées sur un mois. Merci pour la patience de notre équipe de vendangeurs. Bonne maitrise des degrés en Blanc et Rosé (13°). Bonne maturité séquencée (équilibre acidité-alcool-tannins) de chacun des cépages. Rendement vers les 30hl/ha. Millésime de grande fraîcheur, belle tension générale dans les vins avec un « l’air de rien » prometteur. Lecture crescendo tout en finesse des vins.
État sanitaire irréprochable, épisode de pluie (120 mm) en Juin donnant un coup de fouet à la végétation.
Sortie faible de raisins quelque soit le cépage. Malgré tout, le début Juillet fût chaud et sec avec quelques vignes marquant un ralentissement végétatif. Comme les années précédentes le mois d’août s’est avéré plus frais durant ses nuits, permettant de relancer la maturation des raisins et d’aborder les vendanges dans de parfaites conditions.
On pourra comparer ce millésime à ceux qui flirtent avec la perfection 1998 et 2004. Les vendanges se sont passées en douceur, tout en candeur avec Julien 20 ans, en cave à mes côtés. Sans excès, B à BA de la vinification. 2007 est magnifique de justesse. Millésime d’une grande franchise, spontané avec une belle amplitude aromatique. Les Rouges sont gourmands, craquants et étoffés.
Profil comparable à 2005 pour ce qui est de la pluviomètrie en début d’année, avec une très grosse chaleur fin mai et une rechute des températures en juin. Les raisins très sains, malgré le manque d’eau ont atteint de belles maturités, permettant d’être vendangés avant le 19/9 (record de précocité). Les degrés ont progressé très rapidement. Il y avait moins de décalage dans la maturité des différents cépages.
Vinifications en Rosé et Blanc faciles, plus ardues en rouges avec départ de fermentation malo-lactique sur marc (le jour de la sortie du film « Indigènes »). Les vins Rouge présentent à ce jour une grande fraîcheur de fruits, beaucoup d’élégance, une certaine suavité et des tannins très civilisés. Dernier Millésime réalisé par Antoine.
La première partie de l’année s’est avérée très sèche : 70 mm en cumul de pluie à fin août. Un hiver plutôt froid. Un printemps sans excès de chaleur qui a permis à la vigne de se développer tout en s’économisant. Tout comme 2004, les nuits d’août étaient fraîches.
La période des vendanges a été quant à elle, ponctuée par des pluies. Les premières pluies ont été bénéfiques pour la plante sans causer de tord à la récolte. Nos vendanges se sont terminées plus tard que les années précédentes (29/9) et avant les dernières pluies plus ennuyeuses. Le mistral n’a pas pointé son nez pendant tout Septembre. Les rendements ont été particulièrement faibles. Les vins Rouges du Domaine comme tous les millésimes marqués par des pluies lors des vendanges présentent des tannins plus soyeux. L’élégance du fruité rappelle le millésime précédent.
Petite pluie salutaire début août. Pas de grosses chaleurs comme en 2003. Alternance nuit fraîche et journée chaude jusqu’à septembre, occasionnant des apports d’humidité venant de la mer. Vendanges superbes et arômatiques pour tous les cépages. Pas de degrés trop élevés et vins avec beaucoup de fraîcheur, avec un travail d’extraction tannique minimum par remontage. Les arômes épicés du Mourvèdre accompagné d’un fruité aux notes de myrtille peu banal se sont révélés.
Le Saint Ferréol possède des tannins raffinés sur une bouche plus fruitée qu’à l’accoutumée. Les belles maturités du Grenache nous ont permis de faire du " d’où "
Grosse chaleur l’été, soutenue dès le mois de juin.
Les Grenache vont souffrir et pour certains perdre des feuilles. On assiste à des blocages de maturité. La charge des vignes est plus conséquente que d’habitude.
Les Cinsault et les Mourvèdre supportent mieux la chaleur.
Les raisins blancs doivent être ramassés tôt pour préserver l’acidité naturelle.
Malgré des grappes d’un état sanitaire superbe, la récolte est quelque peu décevante sur le coup, en terme d’extraction de couleur et d’arômes. La vinification a dû être douce pour ne pas extraire trop de tannins secs en Rouge. Production importante de Rouge : 230 hl avec la création de la cuvée Rêvolution, vin de Bandol plus épicée, fruitée et aux tannins plus souples. Le Rouge Classique regroupe les meilleures sélections de parcelles du Domaine. Au fil du temps, ce Millésime ne fait que nous étonner, fruité et des tannins plutôt racés.
Désir d’un millésime pluvieux après un été à nouveau sec et la succession de deux millésimes haut en degré.
Vœux exaucés, épisode de pluie tout le début de Septembre, changeant ainsi l’allure du Millésime.
Bascule le 22 septembre avec l’arrivée du mistral, facilitant les vendanges des derniers Mourvèdre. Rendements ridicules de 23 hl/ha. Toute petite récolte avec vins à degré plus normaux, tout en fruit ! Rouge plus facile à boire.
Lourde actualité entre les feux sur le Camp du Castellet et la chute des tours à New-York.
Proche du millésime 2000 mais un cran au dessus pour les maturités phénoliques et les degrés des rouges flirtant avec les 15,4.
Vins superbement généreux aromatiquement, sans lourdeur. Le blanc et le Saint Ferréol garderont un peu de sucres résiduels, donnant une patte particulière aux vins.
Surmaturité des Grenache du Clos des Aïeux à 22° potentiel avec élaboration d’un vin naturellement doux, le " d’ici ".
La forte pression d’oïdium dans les vignes, le vent, la chaleur de l’été et les petits rendements ont amené les raisins à des degrés jamais atteints.
Pour le coup d’envoi des vendanges : 16° potentiel dans les Cinsault du Clos des Aïeux. Par rapport aux années précédentes, on observe un décalage entre la concentration en sucre élevée des raisins (passerillage) et leurs maturités physiologiques (pépins encore verts et anthocyanes pas totalement synthétisées). Un dilemme s’installe pour le choix de la date des vendanges : sur quel paramètre se baser pour décider de la bonne « maturité » ? La raison l’emportera de vendanger sans faire de cuvée spéciale.
Une concentration rare sera obtenue avec des notes de confiture de fraise dans le Rouge classique, avec tout de même de la fraîcheur.
« D’où » superbe, plus dense, muté plus tôt pour garder plus de sucre qu’en 1999, élevé 2 ans en cuve inox pour garder sa ligne de fruit.
Année généreuse, beaucoup de grappes dans les Mourvèdre ce qui a freiné l’ardeur de la montée les degrés avec un été chaud. Les vins sans trop d’extraction possèdent une élégance naturelle avec un très bel équilibre acide-alcool-tannins.
Coup d’essai du « d’où » élaboré avec les Grenache du Clos des Aïeux, muté au marc de Provence, élevé en bois.
Année idéale, sans trop de rendements avec une montée en puissance synchronisée des degrés et des maturités phénoliques. Vendanges réalisées à l’optimum, sans pression quelconque de la météo. Résultats offrant rondeur, amplitude, masse tannique et fruit superbe sur les rouges. Pas d’érafflage sur le Mourvèdre. Incorporation de 10% de carrignan dans le Saint Ferréol et élevage en foudre de 35 hl de ce dernier.
Charge des vignes assez importante et notamment sur les Mourvèdre : nécessité d’un effruitage. Millésime tardif.
Importante pluie fin Août suivie d’une forte chaleur, une pression de pourriture grise est à noter sur les Cinsault les plus précoces. Les vendanges seront précipitées pour éviter trop de tris.
Les Grenache ont beaucoup coulé, la vendange repose essentiellement sur les cépages tardifs comme le Mourvèdre et la Clairette. Un été indien s’installe durant le mois de Septembre. Les raisins mûrissent lentement comme rarement donnant un profil soyeux tout particulier aux vins.
Cuvée classique : très bel équilibre. Nous élaborerons même un vin naturellement doux : « le nez rouge » à base de grappillons de Rolle en pourriture noble.
Millésime étonnant marqué encore par des pluies mais la maturité des raisins pour les rouges n’en a pas subi les conséquences. Le degré des 2 cuvées atteignent les 13,6 avec des couleurs très soutenues. Une cliente évoquera en dégustant le Saint Ferréol, une stature comme un grand homme d’église : vin très cohérent, sombre et mystique.
Changement d’œnologue-conseil : Daniel Abrial.
Millésime un peu comme 1991 avec pari sur la pluie qui s’est installée en fin de période de vendanges. Taille des grains de Mourvèdre comme des petits pois. Plus grande prise de risque sur les maturités des raisins et saignée sur les Rouge. Rouge classique puissant avec un degré de 13, concentré avec un beau potentiel. Saint Ferréol assez austère, élevé en demi-muids.
Arrivée d’Antoine Pouponneau, tout juste sorti de son BTS viti-oeno et plus grande implication d’Agnès dans les vinifications (enceinte de 6 mois de Timothée).
Vinification marquée par de petits rendements, à nouveau, vendanges chahutées par des pluies très fréquentes. Tri des Mourvèdres en fin de période. Vinification des plus simples et les vins résultant sans emphase mais justes. Pas de Saint Ferréol. Pas de macération sur les clairettes et pas d’apport de bois dans l’élevage du blanc. Rosé et Rouge très fruités et charmeurs, seront plus vite accessibles.
photo de l'équipe de vendangeurs en 1993
Contraste par rapport à 1992, sortie de grappes très faible. Maturité excellente, peu d’érafflage sur les Mourvèdre pour donner plus de nerf au vin Rouge.
Vins structurés, utilisation minimum de soufre. Saint Ferréol, très racé : du tonnerre !
Thomas a 5 mois. Les cuves ciments sont refaites. Rendement maximum jamais atteint à la Tour du Bon, à peu près 38hl/ha. Tri important car la pluie a perturbé les vendanges, quelques foyers de pourriture en fin de période.
Vins rouges plein d’allant, plus faciles à boire jeune ne connaissant guère de période de fermeture durant leur vie.
Petite récolte, pari sur la climatologie. Vendange précipitée avant le rideau de pluie. Maturité limite mais plutôt en notre faveur grâce à un terroir à forte personnalité.
Prix des longues gardes à la Fête du Millésime de Bandol.
Il se veut ambitieux. Tout juste embauché, Thierry Puzelat se met aux commandes de la vinification. Quelques modifications dans la cave, avec l’apport du froid, l’accent est mis sur le Rouge/Rosé. Thierry (à peine sorti de son gamay natal de Touraine) recherche l’extraction pour le rouge et la "complexité" pour le blanc (macération à froid sur les clairettes, 10% de barrique neuve).
Agnès Henry, bien novice se contente d’observer et de gérer les vendanges. Noémie a 1 an !
Année précoce, exceptionnelle donnant une texture très suave et fine au rouge. Très peu d’acidité dans les vins, pH élevé. Le Saint Ferréol : impressionnant de densité et de profondeur, élevé en barriques d’occasion provenant de Mercurey.